LE TOUR DU BEAUFORTAIN    2023/24

Nous sommes partis de chez nous 27 août direction, Thonon-les-Bains. En 2020, comme indiqué précédemment, nous avions commencé la route des grandes Alpes en moto en 2020. En 2023, nous combinons les deux, la Route des Grandes Alpes et le tour du Beaufortain, afin d'éviter de faire des allers-retours inutiles. Le 28 nous avons fait l'étape Thonon-les-Bains/Beaufort en voiture le 28 août. 

Initialement nous devions faire le tour du Beaufortain en une seule fois, en 6 jours. En cours de parcours, suite à un problème physique, nous avons décidé de l'écourter et de le faire sur deux années, 3 jours en 2023 et 3 jours en 2024. Il faut savoir s'écouter et ne pas mettre sa vie en danger, régulièrement des randonneurs se surestiment, ils sont évacuer par hélicoptère suite à blessures ou épuisement. 

Nous passons la nuit 28 au 29 au gîte d'étape de Molliessoullaz, nous sommes 8 randonneurs dont 4 membres d'une famille de Haute-Loire.

Du 29 au 31 août 2023, 

1° jour le 29 août 2023, du gîte d'étape de Molliessoullaz au refuge du Lachat, en passant par Queige. 7 heures 35 de marche au programme sur le topoguide sans les pauses, D+1126 m D-531 m. 

Notre parcours: Gîte du Molliessoullaz (950 m), QUEIGE (580 m), sous VARZERON (1480m), Croix de VARZERON (1526 m), La Palette( 1717 m) et le refuge du Lachat (1555 m).

Au refuge du Lachat, Nous mangeons avec deux allemandes, une organisatrice de randonnée et sa collaboratrice, elles reconnaissent le tour du Beaufortain afin de le mettre au programme dans son agence. Nous nous croiserons les deux jours suivants.

2° jour, le 30 août 2023,  du refuge du Lachat jusqu'au refuge des Près, 9 heures 10 de marche sans les pauses sur le topoguide D+647 m D-361 m.

Notre parcours: refuge du Lachat, D218 (1600 m), Chard du Beurre (1889 m), col de la Lezette (1776 m), Mont Clocher (1976 m), col Very (1962 m), col Joly (1982 m), lac de Roselette, refuge de Roselette (1871 m), refuge des Près (1935 m).  

Nous marchons dans des forêts, puis au milieu des pâturages. Nous faisons notre pause repas au col de Very au lieu de 5 heures nous en avons mis une heure de moins, tout en marchant normalement, la suite sera bien différente.

Nous aurions du mettre 4 H 10 jusqu'au refuge des près, nous mettrons deux heures de plus. Entre le col Very et le col Joly le sentier est difficilement praticable. Les jours précédents, il a neigé, la neige a fondu, l'avant veille 1500 trailers sont passés pour une des épreuves du tour du Mont Blanc, ainsi que les nombreuses vaches des alpages. Nous marchions dans une sorte de tourbe et plus de 10 centimètres de boue, la piste parfois en devers. Bref, Josiane a ressenti des douleurs articulaires et une grosse fatigue (2 chutes). Après plusieurs demandes, elle a consenti à me donner son sac à dos, moi aussi je vais tombé 2 fois avec les 2 sacs tellement c'était glissant. Au début, le deuxième sac était devant après les chutes, je l'ai mis couché sur le haut du mien contre ma nuque (je l'avais déjà fait dans une "vie antérieur").

Nous apprendrons par la suite: une randonneuse a même perdu une chaussure, elle a du descendre par le télécabine aux Contamines Montjoie pour acheter une autre paire de chaussures.

Suite à cette journée difficile Josiane a mal partout, elle n'arrive pas à dormir, à 1 heure du matin elle prend un anti-inflammatoire et un cachet d'anti-douleur (nous avons toujours qq médicaments au cas où). Ces médicaments lui permettront de pouvoir marcher le lendemain, mais elle a ressenti des effets secondaires, des douleurs abdominales pendant plusieurs jours malgré une visite dans une pharmacie le surlendemain . Ce type de médoc est à prendre au moment du repas et surtout sur prescription médical, c'était ça ou une évacuation en hélicoptère car elle ne pouvait plus marcher.  

3° jour, le 31 août 2023, du refuge des près au refuge du Plan de Lai. D+627 m D-661 m.

Notre parcours: refuge des Près (1935 m), col du Bonhomme (2329 m), borne Michelin (2479 m), refuge de la Croix du Bonhomme (2433 m), refuge de la Plan de la Lai (1818 m) 

Le matin nous partons à 8 heures 50, les médicaments font encore effets. La partie que nous empruntons est commune au tour du Mont Blanc et au GR5. Le GR5, il fait la traversée des Alpes du lac Léman à Menton. Nous arrivons 2 heures plus tard au col du Bonhomme. Nous marcherons dans la neige sur le tronçon entre le col du Bonhomme et le refuge de la Croix du Bonhomme et même un peu après le refuge.

Cette partie du trajet est très fréquenté, il y a beaucoup de groupes individuels ou encadrés par des guides. Il y a énormément de monde, Américains, Japonais, Sud Coréens, Européens et Français bien sur pour le tour du Mont blanc. 

Après notre pause repas près du refuge, je décide de ne pas prendre de risque par la variante, d'emprunter la ligne de crête, c'est glissant en raison de la neige, la variante permet de rejoindre notre refuge.

Nous prenons la direction des Chapieux puis nous faisons du stop pour rejoindre le refuge du Plan de Lai. La distance de marche est la même, mais moins risqué compte tenu de l'état de Josiane. Le stop fonctionne très bien, la première voiture s'arrête. Au refuge nous nous installons et nous remettons en condition, puis nous allons au point de vue qui surplombe le lac de Roselend. 

Nous devions passer encore deux nuits en refuge. Je les s'avertis de notre non venu, nous avons perdu nos arrhes, mais les trois jours suivant ont permis à Josiane de récupérer, avant notre traversée des Alpes en voiture par la Route des Grandes ALPES. 

Le lendemain, nous faisons du stop tout en marchant le long de la route, une première voiture nous avance de quelques kilomètres jusqu'au lac de Roselend. Nous marchons encore un peu, une personne fait même un détour pour nous conduire jusqu'à Queige.

Je pose mon sac et je me fais un petit trail de 450 mètres de dénivelé positif, pour aller récupérer notre voiture. Nous passons les trois jours suivant à visiter la région d'Albertville.

Rendez-vous en 2024, pour effectuer les trois derniers tronçons…

Juillet 2024

26 juillet 2024, je pars le matin de la maison en direction QUEIGE en SAVOIE. J'arrive à 11 heures 30 à QUEIGE où je stationne la voiture près de la base de loisir, pique-nique puis bus pour BEAUFORT. A BEAUFORT à la sortie de la ville, je fais du stop pour le refuge du PLAN de la LAI. Après 30 minutes, je suis pris par un amateur de vélo qui vient d'effectuer l'ascension du CORMET DE ROSELEND. Il fait seul, les cols de la route des Grandes ALPES en vélo, redescend puis il récupère sa voiture et va au suivant. 

Arrivé au refuge du Plan de la LAI, je pose mon sac et je vais me dégourdir les jambes. Diner au refuge avec des randonneurs du GR5 ( traversée des ALPES de nord au sud) et du tour du BEAUFORTAIN, dont 2 jeunes étudiantes. Nous seront ensembles encore dans les mêmes refuges les 2 jours suivant. 

27 juillet refuge de Plan de la LAI au refuge de la COIRE

Je part du refuge à 8 heures 45, direction de refuge de la COIRE. Il fait super beau voir chaud, la vue sur le Cormet de Roselend est superbe. Ma randonnée comme toujours dans les montagnes est une succession de montée et de descente, je passe près du refuge du plan MYA, aux ruines de PRESSET, au col de Coin puis j'arrive au refuge de la COIRE. Le top guide indique 5 heures 25 minutes de marche, j'ai mis en marchant normalement avec des poses photos et ravitaillement 3 heures 45 minutes.

Le refuge est juste à 500 mètres du Cormet d'ARECHES, il est de plus accessible en voiture par une piste. Le midi il avait 14 repas réservés, ils en ont servi plus de 50. J'ai eu mon logement vers 14 heures 30 après le rush du midi.

En attendant, je pique-nique entre le refuge et Cormet d'ARECHES. Pendant mon repas, une dizaine de coureurs de l'équipe professionnelle VISMA (équipe de VINGEGAARD), ils ont escaladé le Cormet (col) depuis BEAUFORT via ARECHES-BEAUFORT et ils redescendaient vers AIME dans la vallée de la MAURIENNE. Ils devaient certainement un stage dans les ALPES. 

Le soir, je suis à la même table que les 2 étudiantes et un couple avec leurs 3 garçons (19, 15 et 12 ans). Après le repas, nous passons la soirée à jouer aux cartes. La famille couche sous tente mais prend ses repas soir et petit-déjeuner dans les refuges.

Jusqu'à la fin de mon tour du Beaufortain, nous prendrons nos repas à la même table dans les refuges et nous passons d'excellentes soirée à jouer.

28 juillet du refuge de la COIRE au refuge des AROLLES, 

29 juillet du refuge des AROLLES à QUEIGE